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Le cancer, un réflexe de survie

La maladie est le meilleur programme de survie lors d'un conflit insoluble (par l'action, la réflexion et la créativité) qui met en danger l'intégrité physique et psychique d'un individu.

Par exemple : Je n'arrive pas à supporter (digérer) mon chef de bureau.

Si je n'ai pas de solution pratique pour fuir ou combattre cette situation et si je n'arrive pas à m'en détacher émotionnellement, mon cerveau souhaite m'aider à détruire cette situation en envoyant de l'acide dans le duodénum.

Mon cerveau biologique est persuadé dissoudre la situation intolérable de cette façon car il ne sait pas que la personne se trouve à l'extérieur puisque, pour lui, le stress se trouve à l'intérieur.

Le cerveau ne peut agir que sur les cellules constitutives du corps dont il a la charge.

 

 

Lors d'un conflit aigu, dramatique et inattendu, l'individu n'a pas le temps de penser (la pensée est un luxe dont nous servons quand nous avons le temps) et c'est le programme de survie biologique qui va fonctionner.

Il s'agit d'un réflexe d'urgence qui ne doit être que momentané mais il laisse le temps de trouver une parade, une action à la situation.

Un réflexe est, par exemple, celui de retirer immédiatement sa main dès qu'elle touche un objet brûlant ou piquant.

Le programme de survie fonctionne même si cela ne permet que de vivre quelques secondes de plus.

Si, entre temps, aucune solution n'a été actualisée, ce qui était une aide devient rapidement une entrave et crée l'apparition de la gravité de la maladie ou sa chronicité si la situation n'est pas aiguë.

Par exemple : Un animal affamé a avalé trop rapidement un os qui bloque le fonctionnement de son estomac. Cet animal va mourir car il n'y a pas de chirurgien pour l'opérer. Immédiatement son cerveau va tenter de dissoudre l'os en créant en grande quantité une masse (des milliards) de cellules hyper-spécialisées.

Si un cancérologue effectue un prélèvement de ces cellules, il constatera qu'il s'agit de cellules cancéreuses.

Les cellules carcino-adénomateuses ont un pouvoir de digestion supérieur aux cellules normales. Quelle ironie ! Si la tumeur arrive à désagréger suffisamment l'os, l'organisme va ensuite l'évacuer, avec du sang et des morceaux de la tumeur, par les voies intestinales.

Si, à la place de l'os, un individu vit une situation inattendue "qu'il ne sait pas digérer", le cerveau considère cela comme une réalité car l'individu vit cette coloration psychique du conflit comme étant réelle. Un carcinome de l'estomac se manifeste.

Le danger apparaît lorsque l'individu ne sort pas de son conflit. Le cerveau envoie sans discontinuer la "solution " (l'accroissement du nombre de cellules spécialisées dites cancéreuses) car il est programmé biologiquement pour cela. Il ne réfléchit pas; c'est un instinct de survie qu'il perpétue.

Quelques exemples de réflexe biologique de survie

Adéno-carcinome des alvéoles du poumon (tâches rondes) : Conflit inattendu de peur archaïque de mourir, de ne plus pouvoir respirer.

Le cerveau donne l'ordre de fabriquer des cellules alvéolaires spéciales pour améliorer l'échange des gaz dans les alvéoles. Il s'agit d'une sorte de transformation archaïque qui date de la période où nos ancêtres les poissons apprenaient à modifier leur patrimoine génétique pour survivre à l'air libre.

Les tâches rondes signifient que le conflit de peur de la mort a duré trop longtemps contrairement au développement physiologique normal.

Mélanome (cancer de la peau) : Conflit inattendu de se sentir attaqué, blessé ou endommagé.

En sortant de chez des amis avec sa femme un individu entend un autre murmurer : "qu'est-ce qu'elle lui trouve, sa femme?". Il a ressenti cette insulte en plein milieu de son dos. Le cerveau, à l'instant même, donne l'ordre de protéger le dos de cette "flèche". Il s'agit d'une sorte de défense liée à l'évolution archaïque qui date de la période où nos ancêtres primitifs ne possédaient que le chorion cutané.

Cancer du testicule : Conflit inattendu de perte (un enfant, un projet...) chez l'homme. Le cerveau réagit d'une manière archaïque afin de permettre la procréation d'un nouvel enfant. Surproduction de testostérone et accroissement de la virilité.

Cancer de l'ovaire : Conflit inattendu de perte (un enfant, un projet...) chez la femme. Le cerveau réagit de la même manière que chez l'homme. Surproduction d'oestrogène et rajeunissement de 10 ou 20 ans afin d'attirer un "mâle" pour la reproduction.

Cancer du sein gauche : Conflit inattendu de drame mère/enfant. Le cerveau réagit d'une manière archaïque pour tenter d'empêcher l'enfant de partir ou de mourir. Les cellules spécialisées de la masse mammaire (adéno-carcinome) deviennent hypernutritives (une cytoponction révèle un pouvoir calorifère, nutritionnel et énergétique d'un super lait) afin de permettre à l'enfant de rester en vie.