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Les traitements

Médecine officielle
La chirurgie
La radio-oncologie
La chimiothérapie
L'hormonothérapie
La photochimiothérapie
L'électrochimiothérapie
La curiethérapie
L'immunothérapie
La chronothérapie

Médecine non officielle
Mirko Beljanski
Rudolf Steiner

La médecine officielle

Les traitements les plus utilisés sont la chirurgie, la radio-oncologie, la chimiothérapie et l'hormonothérapie.

D'autres traitements moins couramment utilisés sont proposés selon le type de cancer.

La stratégie des traitements et de leur combinaison a pour but la destruction de toutes les cellules malades.

 

 

La chirurgie

Biopsie

Prélèvement d'une partie de la tumeur, du tissu ou du ganglion infecté par un chirurgien. Généralement, la biopsie se pratique sous anesthésie locale, c'est-à-dire que le patient n'est pas endormi, seul la partie concernée sera anesthésiée.

Le pathologiste ensuite effectue l'analyse du prélèvement et donne un diagnostic précis.

Opération

A l'issue de ce diagnostic, il sera décidé d'enlever complètement ou partiellement la partie atteinte. Lorsque le cancer est bien localisé et qu'il n'y a pas de métastases, le chirurgien enlève complètement la tumeur maligne.

L'évolution des techniques de chirurgie rendent plus précises et plus efficaces les interventions et permette de plus en plus de n'enlever que ce qui est nécessaire.

Certaines chirurgies ne requièrent pas d'hospitalisation.

La radio-oncologie (radiothérapie)

Il s'agit d'une technique local qui utilise divers types de rayons et de radiations dans une région précise du corps.

L'oncologue (médecin cancérologue) propose la radio-oncologie selon le type de tumeur, l'endroit où elle se situe, son stade de développement et l'état de santé de la personne atteinte.

La radio-oncologie est généralement utilisée à la suite d'une chirurgie afin d'éliminer toute trace de cellules cancéreuses et de prévenir les récidives locales. Elle peut servir également à soulager la douleur.

Le radio-oncologue (spécialiste en radio-oncologie) travaille en étroite collaboration avec le physicien (responsable du contrôle et de la qualité des appareils) et le technologue (technicien en radio-oncologie). Ensemble, ils planifient et préparent les traitements. Le technologue pourra éventuellement se servir d'un taco. Cette radiographie permet de voir en trois dimensions tous les organes entourant la tumeur. Il s'en sert pour planifier le traitement.

Toutes les informations recueillies permettent aux spécialistes de déterminer la dose de radiations (quantité d'énergie à utiliser et nombre de faisceaux nécessaires) qui doit être administrée (dosimétrie). Ce calcul se fait grâce à un système informatique très élaboré. Généralement, la durée d'un traitement varie entre 10 et 35 séances administrées du lundi au vendredi afin de permettre aux cellules saines de récupérer pendant le week-end.

La chimiothérapie

La chimiothérapie active -absorption de médicaments qui pénètrent les vaisseaux sanguins afin de détruire les cellules cancéreuses- peut-être complémentaire à la chirurgie et à la radio-oncologie afin de supprimer toutes les cellules malignes invisibles (micrométastases) qui auraient pu se développer ou pourraient le faire.

On qualifie d'adjuvante cette chimiothérapie qui vient compléter le travail des autres types de traitement.

Certains cancers ne requièrent uniquement que la chimiothérapie.

Lorsque le médecin constate qu'une tumeur maligne locale est très importante ou que des métastases se sont développés ailleurs, il suggère la chimiothérapie dite palliative afin de freiner la progression du cancer, d'en atténuer les effets et d'offrir au patient une meilleure qualité de vie.

L'hormonothérapie

L'objectif de l'hormonothérapie est d'agir sur tous les facteurs qui peuvent supprimer l'activité hormonale afin d'enrayer la prolifération des cellules cancéreuses.

Chez la femme, se sont les hormones féminines appelées œstrogènes et chez l'homme les hormones masculines appelées androgènes qui seront freinées.

Le cancer le plus fréquent traité par hormonothérapie, chez la femme, est le cancer du sein et, chez l'homme, le cancer de la prostate.

Il est possible d'intervenir aux différentes étapes biologiques de l'action des hormones depuis leur production jusqu'à l'effet sur l'organe cible, là où se trouvent les récepteurs cellulaires spécifiques à chacune d'elles.

Parmi les différentes méthodes utilisées ont trouve :

  1. La suppression des organes endocrines qui produisent l'hormone incrimée, par exemple les ovaires chez la femme.
  2. L'ablation chirurgicale ou l'inactivation de l'hypophyse par irradiation.
  3. L'administration d'hormones surrénaliennes et ovariennes synthétisées.
  4. L'administration d'anti-hormones, l'une des techniques les plus utilisées aujourd'hui.

La photochimiothérapie

L'activation d'une molécule par le faisceau lumineux d'un laser médical est employé sur des tumeurs, y compris internes, par un procédé d'endoscopie grâce à une fibre optique.

La condition est que le tissu puisse laisser passer la lumière, ce qui n'est pas le cas, par exemple, des mélanomes malins qui réfléchissent mal la lumière en raison de leur pigmentation.

Cette technique est moins agressive pour le patient, surout âgé, et a l'avantage de ne pas nécessiter de protections lourdes pour le personnel à la différence des procédés médicaux fondés sur la radio-oncologie.

Le médicament photosensible actuellement utilisé est le Photofrin ©, mis sur le marché en France, aux Etats-Unis, aux Pays-Bas et au Japon.

Ce produit a été mis au point par le laboratoire canadien Quadra Logic Technologie (QLT) de Vancouver.

L'électrochimiothérapie

Un nouveau traitement qui combine la chimiothérapie à des impulsions électriques permet l'ablation des cellules cancéreuses de la peau avec autant d'efficacité que l'opération chirurgicale.

Cette technique a permis l'exérèse à 98% d'un épithélioma basocellulaire, la forme la plus répandue de tumeur cancéreuse de la peau, chez 20 patients du Moffitt cancer Center of Tampa (Floride).

Le traitement consiste à injecter dans la tumeur un médicament chimiothérapique avant de délivrer dans les tissus cancéreux une série de chocs électriques. Plutôt que de brûler la tumeur, ces impulsions entrouvrent les pores de la peau, ce qui améliore considérablement l'efficacité de la chimiothérapie. L'étude (Journal of the American Academy of Dermatology, 24 octobre 1997) indique que dix-huit mois après cette électrochimiothérapie, aucune tumeur n'était réapparue chez les 20 patients traités.

La curiethérapie

La curiethérapie consiste à l'implantation, à l'aide d'aiguilles à travers la peau et sous anesthésie, de grains radioactifs dont l'action s'étale sur un an, au lieu de plusieurs semaines pour une radiothérapie classique.

L'effet radioactif de ces grains, dont le nombre et l'emplacement sont établis par ordinateur lors d'examens par imagerie médicale, est quasiment nul au bout d'un an.

La curiethérapie est surtout utilisée pour le cancer de la prostate dépisté précocement et localisé à l'intérieur de la glande (deuxième cause de mortalité par cancer chez l'homme après celui du poumon).

Cette irradiation très localisée réduit considérablement les brûlures vésicales ou rectales, courantes lors d'une radiothérapie classique, ainsi que les risques d'impuissance et d'incontinence liés à l'ablation de la prostate.

L'immunothérapie

Une nouvelle classe d'armes anticancer, les anticorps monoclonaux donne de nouveaux espoirs aux cancérologues.

L'herceptine, premier de ce nouvel espoir très "hight-tech" est une sorte de missile particulièrement traité pour ne pas être rejeté par l'organisme.

L'herceptine vise spécifiquement les cellules malignes et les détruit sans affecter les cellules saines.

L'herceptine, associé à une chimiothérapie, double le taux de réponse (réduction de la tumeur) par rapport à la chimiothérapie seule.

Cet anticorps monoclonal est surtout utilisé pour les cancers du sein et sera prochainement utilisé contre certains cancers de l'utérus. Il multiplie par trois les chances d'un patient d'aller mieux.

La chronothérapie

Le Dr Alain Reinberg (auteur du livre "Les Rythmes biologiques, mode d'emploi", Flammarion, 1997), directeur de recherche au CNRS et de l'unité de chronologie et chronopharmacologie de la Fondation A. de Rothschild à Paris, a été le premier à mettre en évidence, il y a une trentaine d'années, l'importance des rythmes biologiques en médecine et en pharmacologie.

Il a été possible de découvrir que les effets d'un médicament et d'un traitement varient en fonction des heures de son administration.

Il existe une phase horaire de meilleure tolérance et de meilleure efficacité pour chaque traitement et elles sont différentes, même si la coïncidence existe pour de nombreux médicaments.

Bien que la toxicité des agents anticancéreux actifs se réduisent de manière importante grâce aux efforts de l'industrie pharmaceutique, l'administration de ceux-ci au moment ou ils sont mieux tolérés par le corps du malade permettent, dans certains cas ou cela s'avère nécessaire, de proposer le maximum de la dose.

Grâce à l'apparition des pompes programmables qui permettent d'injecter une dose donnée à un moment précis, le malade n'a plus besoin d'être hospitalisé.

Les traitements associés à la chronothérapie se révèlent 30 à 60% plus efficaces.

Malheureusement ce type d'approche reste encore peu utilisé par les hôpitaux. Néanmoins, le Dr Francis Lévi (hôpital Paul-Brousse, à Villejuif - France) a mené une expérimentation auprès de 186 patients traités par chimiothérapie pour un cancer du côlon métastasé (stade avancé).

L'utilisation d'une pompe programmable a permis de moduler sur 24 heures, à domicile, la perfusion d'une combinaison de trois médicaments, au lieu de les injecter en continu comme le fait un traitement classique. Le bilan est largement positif, cinq fois moins d'effets secondaires sur la muqueuse, deux fois moins de conséquences sur les nerfs périphériques, tandis que l'efficacité sur la tumeur, elle, était multipliée par deux. Mieux encore, les médicaments étant mieux tolérés, le traitement peut être plus offensif. On augmente alors simultanément les chances de guérison et le confort du patient, car celui-ci ne souffre plus d'aphtes ni d'engourdissements dans les doigts, des effets fréquemment constatés en chimiothérapie classique.

Il est dommage, qu'il n'ait pas été procédé à une expérimentation en double aveugle afin de déterminer si le fait de recevoir sa chimiothérapie à domicile n'influençait pas également la positivité du traitement.

Il est trop souvent oublié que l'environnement dans lequel se passe l'expérimentation agit sur les résultats.

Cela changera peut-être bientôt car trois laboratoires américains différents ont fait subir la même batterie de test à des souris de même lignée, dans des circonstances scientifiques identiques et obtenu des résultats étonnamment différents. Voilà qui indique que des différences presque indécelables dans l'environnement peuvent avoir des répercussions considérables sur les expériences. C'est, commente Elizabeth Simpson, neurologue à l'université de Colombie-Britannique à Vancouver, le genre d'études qui doivent être menées mais dont personne ne veut se charger.

 

 

La médecine non-officielle

Les produits et les traitements proposés ci-après sont refusés par la médecine officielle. De nombreuses personnes souffrantes dans le monde entier nous ont toutefois fait part de résultats édifiants et nous avons décidés de proposer sur cette page quelques approches non reconnues.

Mirko Beljanski - La restauration cellulaire

Mirko BELJANSKI, Docteur Es-Sciences d'État de l'Université de Paris, s'est consacré à la Biologie moléculaire. Il entre au CNRS en 1951. Il y est successivement Attaché, Maître, Directeur de Recherches. Il poursuit des recherches de Biologie moléculaire à l'Institut Pasteur de Paris de 1948 à 1978, puis à la Faculté de Pharmacie de Châtenay-Malabry (92) de 1978 à 1988. Il prend sa retraite en 1988, mais poursuit ses recherches en tant que directeur Scientifique du CERBIOL (Centre d'Etude et de Recherche Biologique) en France.

Mirko BELJANSKI a travaillé de 1956 à 1958 comme chercheur associé du Prix Nobel, le Professeur S. OCHOA à l'Université de New York.
Il a axé tous ses travaux sur la régulation de la différenciation et de la reproduction cellulaire.
Il a particulièrement étudié l'ADN, et les ARN, qui sont les substances fondamentales de la cellule vivante.

C'est à l'Institut Pasteur, à l'époque du Professeur MACHEBOEUF, que Mirko BELJANSKI signera ses premières publications scientifiques concernant des travaux sur les bactéries qu'il publie avec le soutien du Professeur LEPINE de l'Académie des sciences (en 1974).

En 1960, il a obtenu le prix Charles Léopold MAYER pour ses travaux sur l'ARN.

Mirko BELJANSKI est l'auteur de 132 publications dans le domaine de la Biochimie et de la Biologie Moléculaire parues dans les revues scientifiques internationales.

Nombre des conclusions de Mirko ont été celles d'un précurseur et elles ont été vérifiées ultérieurement par la communauté scientifique internationale. Ses travaux en physiopathologie cellulaire ont débouché sur des voies thérapeutiques prometteuses en matière de restauration cellulaire, de cancer et de Sida.

  Il a écrit deux livres :

  · L'un en anglais - The Regulation of DNA Replication and Transcription, The role of Trigger Molecules in normal and Malignant Gene Expression Ed. A. Wolsky. Biol. And Medecine ; KARGER, BASEL - SUISSE - VOL 8,1 - 189 (1983).

  · Le second, un "essai" destiné au grand public a été écrit avec sa courageuse épouse Monique. Cet ouvrage intitulé "La Santé Confisquée" a connu un grand intérêt du public : sa 3ème édition a été rapidement épuisée et une 4ème édition avec mise à jour devrait paraître prochainement disponible auprès de Natural Source.

Mirko BELJANSKI nous a quitté dans la dignité et la discrétion le 28 octobre 1998.

Natural Source détient la licence exclusive d´exploitation des brevets du Professeur BELJANSKI relatifs à la mise au point de produits naturels, non toxiques, et d´action sélective.

Les plantes utilisées proviennent de zones tropicales et équatoriales où elles sont réputées pour leurs bienfaits naturels.

Les compléments alimentaires, en stimulant les défenses immunitaires, aident à réguler les différents systèmes biologiques afin de maintenir un équilibre général nécessaire face à la maladie.

Natural Source propose actuellement une gamme de cinq produits:
le Pao V, le Pao V "FM", le Rovol V, le Ginkgo V et le ReaL Build.

Les produits proposés par la société Natural Source International,Ltd ("Natural Source") sont des compléments alimentaires d'origine naturelle, commercialisés conformément aux normes en vigueur en Europe et aux Etats Unis.

Ils ont été élaborés selon les brevets déposés par le Professeur Mirko BELJANSKI.

Note : Ce texte de présentation provient du site https://www.natural-source.com/eu/ d'où il est possible de passer une commande.

Rudolf Steiner - Le viscum album

Rudolf Steiner, en tant que visionnaire scientifique a revu toutes les bases des sciences humaines. Il a proposé une autre perception dans le domaine des arts, de l'éducation, de la philosophie, de la psychologie, de la médecine et de la spiritualité. Il a donné des centaines de conférences sur ces différents thèmes et de nombreux livres ont été publiés sur ses travaux. Mais, comme tous les pionniers, il a été rejeté par les établissements officiels.

Il a également été un novateur dans le domaine de la perception des causes et du traitement du cancer.

Il avait découvert que l'anamnèse révélait fréquemment la présence d'un événement douloureux "non intégré", comme point de départ du cancer. Il avait également mis en évidence l'importance de tenir compte d'une période d'insomnie avant l'apparition de celui-ci. Les antécédents du cancéreux sont une faible disposition aux affections inflammatoires et donc n'ont guère souffert d'affections fébriles. Il avait observé une diminution de l'appétit, des manifestations diverses d'insuffisance hépatique, constipation, atone, etc. Il a noté une absence de signes de sclérose, même chez des malades relativement âgés.

Il proposait aux médecins de tenir compte de cette première phase de la maladie cancéreuse, qu'il appelait la phase post-tumorale.

Pour mettre en évidence cette phase il avait proposé deux méthodes :

- Les cristallisations sensibles  (voir image ci-dessous)
- Les images capillaires-dynamiques

cristalisation-sensible

Ces méthodes permettent de visualiser les forces éthériques des systèmes et organes du corps et donc l'aspect qualitatif plutôt que l'aspect quantitatif habituel.

Le deuxième stade, était considérée comme la phase d'élévation péri-tumorale de la température et constituait un processus de défense.

Steiner découvrit que dans l'organisme existait des forces de structuration et des forces de multiplication. Selon que les unes dominent sur les autres les symptômes et les traitements à envisager sont différents.

Le traitement du cancer selon Steiner devrait envisager de :

1. Renforcer les défenses de l'organisme et ses forces structurantes
2. Favoriser la métamorphose des forces végétatives
3. Préserver l'organisme des actions nocives extérieures

Les traitements classiques

Il affirmait que la radio-oncologie et les cytostatiques (chimiothérapie) ne renforçaient pas les forces de structurations et étaient sans action sur la métamorphose des forces éthériques. Elles affaiblissaient considérablement les défenses du corps et étaient souvent responsables des récidives et des aggravations de l'état général. Il préférait la chirurgie locale lorsque cela était absolument nécessaire afin de laisser à l'organisme le soin d'éliminer les résidus de la destruction. Les hormones ne renforcent pas les défenses et ne diminuent pas non plus les tendances prolifératives et créent des effets secondaires à plus ou moins long terme.

Le viscum album

Steiner chercha dans la nature qu'elle était l'élément capable de proposer un renforcement des défenses de l'organisme dans le sens d'une restructuration et de favoriser la métamorphose correcte des forces végétatives.

Il proposa le gui (viscum album) en 1934 et ses collaborateurs ont découvert grâce à ses indications une thérapeutique adaptée à chaque individu. Nous ne pouvons l' aborder ici, car sa compréhension suppose une connaissance approfondie de la médecine anthroposophique. Notons toutefois qu'elle n'agit pas de façon aveugle, mais concentre son action dans la zone péri-tumorale où elle provoque une hyperémie et une élévation thermique.
La préparation à base de gui est commercialisée sous le nom ISCADOR®. par l'Institut Hiscia.

Il existe une clinique en Suisse, la clinique Arlesheim spécialisée dans le traitement post-opératoire du cancer selon la médecine anthroposophique.

Bibliographie :

La Médecine Anthroposophique , Dr Victor Bott, éditions Triades.