Les recherches présentées ici démontrent l'importance du psychisme en relation avec le cerveau et les système neuro-endocrinien et immunitaire.
Norman Cousins
Journaliste américain, il s'est guéri au cours des années 1970 d'une maladie chronique dégénérative : la spondylarthrite ankylosante.
C'est grâce à sa volonté de guérir qu'il affirme être sorti victorieux de son combat contre la maladie.
Il estime que le fait d'avoir des fou rires en regardant des films comiques lui a permis de supporter les fortes douleurs qui nécessitaient jusqu'alors un traitement morphinique.
A la suite de sa guérison, il se passionna pour l'étude des relations psycho-neuro-immunologique et finit par influencer le monde scientifique.
Il enseigna à l'Ecole de médecine de l'UCLA, l'Université de Californie à Los Angeles (University of California Los Angeles).
Il reçut, à titre honorifique, le diplôme de médecine attribué par la New Haven County Medical Association et la Connecticut State Medical Society.
Il devint membre du conseil d'administration du Center for Health Communication of Harvard Scholl of Public Health et de l'Institute for the Advancement of Health.
Il put vérifier ses hypothèses selon lesquelles l'optimisme, le rire, le bon moral pouvaient modifier le cours des maladies mêmes graves et favoriser la guérison de patients condamnés par les médecins.
Il participa à de nombreuses recherches randomisées avec de nombreux scientifiques, médecins, cancérologues et psychologues.
Il décida de participer comme cobaye à une expérience afin de démontrer que l'anticipation d'un événement heureux pouvait accroître le nombre de cellules immunitaires.
Un premier prélèvement sanguin fut effectué avant l'expérience et un autre immédiatement après.
Pendant les cinq minutes qui suivirent, il essaya de se mettre dans une humeur joyeuse et de ressentir un bien-être émotionnel.
L'avantage d'un intervalle aussi cours était que si des modifications étaient enregistrées, le rapport de cause à effet serait établi plus sûrement.
En cinq minutes seulement, l'augmentation moyenne des différents constituants de son système immunitaire avait été de 53% en moyenne (30% pour les cellules NK, jusqu'à une augmentation de 200% pour les cellules T imprégnées d'anticorps).
Une autre étude effectuée sur six ans auprès de 68 personnes d'un groupe témoin et de 68 personnes atteintes de cancers participant à un groupe de gestion du stress.
Le résultat de cette étude indique que le groupe pratiquant la gestion du stress connaît presque deux fois moins de rechute et trois fois moins de mortalité.
De plus en plus de médecins et cancérologues reconnaissent l'importance de l'accompagnement psychologique.