Description
Synonyme : sclérose multiple ou multiloculaire.
Niveau anatomique
Maladie neurologique du système nerveux central.
Affection inflammatoire démyélinisante des centres nerveux caractérisée par des plaques de sclérose de taille limitée disséminées en plus ou moins grand nombre à la surface des circonvolutions cérébrales et de la moelle épinière et visibles aussi sur les coupes de ces organes.
Elle peut atteindre la substance blanche du cerveau, du cervelet, du tronc cérébral, du bulbe ou de la moelle épinière.
La substance blanche ou myéline est une substance lipidique blanchâtre qui engaine, protège et nourrit la fibre nerveuse. Elle était considérée par les anciens anatomistes comme la moelle des nerfs.
Les lésions (destruction des plaques de myéline appelée myélinolyse) ont pour conséquence de profondes altérations de la conduction des messages nerveux.
La sclérose en plaques atteint l'adulte jeune et se révèle le plus souvent entre 20 et 40 ans. Environ 2.000.000 de personnes en sont atteintes dans le monde.
Niveau clinique
Les symptômes spinaux, cérébraux et bulbaires varient en fonction de la localisation des lésions. La paraplégie spasmodique, le tremblement intentionnel, le nystagmus (mouvements oscillatoires et quelques fois rotatoires du globe occulaire dans le regard de côté) sont les manifestations les plus constantes de cette affection qui évolue longuement par poussées successives.
Parmi les symptômes les plus fréquents, on trouve :
- les troubles vestibulaires souvent présents au début de l'affection (vertiges, vomissements, nystagmus);
- les troubles occulaires (diplopie ou vision double, vision défectueuse, cécité);
- les troubles de la déglutition;
- les troubles de la parole;
- les troubles moteurs (monoplégie, hémiplégie, paraplégie);
- les troubles sensitifs (paresthésie, sensations sensitives illusoires);
- les troubles sphinctériens (incontinence ou rétention urinaire);
- les troubles cérébelleux (troubles de l'équilibre).
Certains symptômes sont plus difficiles à apprécier, mais représentent une gêne parfois considérable sur de longues périodes.
Niveau diagnostic
Il n'existe aujourd'hui aucun test fiable qui permette de poser, dès les premiers symptômes, le diagnostic de SEP car sa pathogénie est complexe. Le neurologue, selon l'âge de la personne, l'hérédité, les antécédents médicaux, ne l'établira, le plus souvent, qu'après une période d'observation plus ou moins longue nécessaire pour éliminer des maladies comportant les mêmes symptômes (encéphalomyélite aigüe disséminée, neuromyélite optique aigüe de Devic, leucoencéphalite, etc.).
Les examens complémentaires actuellement utilisés pour confirmer le diagnostic de SEP sont :
- L'IRM (Imagerie à Résonnance Magnétique);
- Les potentiels évoqués (reflet de la conduction du message nerveux);
- L'analyse du liquide céphalo-rachidien.
Origine physique
Niveau scientifique
De nombreuses recherches sont effectuées pour tenter de découvrir l'origine de la SEP.
- La virologie : il semblerait que certains antigènes tissulaires du système HLA favoriseraient la persistance dans le système nerveux, de virus divers et banals, les virus lents.
- L'immunologie : il semblerait qu'intervienne un désordre immunitaire (processus d'auto-immunisation) qui s'attaque à la myéline.
- la génétique moléculaire : il semblerait que certains gênes soit susceptibles de favoriser la vulnérabilité de certains organismes à développer les conditions propices au développement des symptômes de la SEP.
- L'épidémiologie : une approche plus globale tente de préciser les relations qui existent entre le terrain spécifique de l'organisme, son environnement et l'apparition de la maladie.
Niveau naturopathique
Les nathuropathes sont persuadés que la SEP a pour origine un déséquilibre des échanges nutritifs.
Ces échanges sont, pour la plupart, sous la dépendance du foie.
L'atrophie du foie conduit à la sclérose de la plaque nerveuse, de celle de la moelle, des cartilages et membranes fibreuses et de la tunique interne des vaisseaux.
Pour ralentir les symptômes alors que les dégâts ne sont pas trop étendus et, peut-être, favoriser ensuite la régression et la rémission, il y a lieu de modifier son alimentation et d'appliquer des traitements naturels, non toxiques.
La plupart des propositions sont :
- les cures de fruits, de légumes, de citron;
- prendre de l'argile, le matin à jeun;
- boire une tisane hépatique avant les repas;
- faire des bain de pieds et de mains dans une décoction de vigne rouge;
- appliquer des cataplasmes d'argile sur foie et nuque, ou sur foie et région lombaire, en alternance.
- masser les régions ankylosées et la colonne vertébrale, avec un mélange d'huile camphrée et ail.
- agir sur les intestins, les reins et l'estomac avec des tisanes de plantes.
Autres approches
Méthode Kousmine (en cours)
Origine psychique
D'après le Dr Ryke Geert Hamer (voir au menu Cancer, les pionniers), l'interprétation des symptômes qui conduisent au diagnostic de SEP est vécu par le patient comme un choc qui réactive le conflit à l'origine de la maladie.
Parmi les symptômes variés que nous avons décrits dans Origine physique (plus haut sur cette page), tous sont en relation avec, soit des troubles sensitifs, soit des troubles moteurs qui dépendent du cortex cérébral moteur et sensitif.
Le conflit à l'origine des différents symptômes de la SEP est :
un conflit aigu et dramatique d'entrave, de limitation, de contrainte, d'enfermement et d'emprisonnement.
L'entrave, la limitation sera soit vécue d'une manière sensitive soit motrice, c'est-à-dire une incapacité à "sentir", à supporter une situation ou une impuissance à réagir par l'adaptation, le combat ou la fuite, (voir l'inhibition d'action au menu Cancer/Les pionniers/Henri Laborit) face à une situation imprévisible qui s'impose à notre volonté.
La localisation des symptômes est en relation avec la coloration subjective du conflit.
Le diagnostic, qu'il soit réel ou imaginé par le patient, réactive le conflit initial de limitation, de contrainte et d'entrave.
Un exemple : "Je me suis sentie impuissante d'aider mon mari qui avait besoin d'un coup de main pendant la construction de notre maison. J'avais peur car il avait déjà fait l'année avant un infarctus. A un moment, il a eu un malaise et j'ai eu très peur. Je suis restée là sans pouvoir rien faire. Heureusement, son malaise n'a pas duré longtemps. A partir de ce jour là, mon impuissance à augmenté.
Les symptômes ont commencé doucement sans que j'en tienne vraiment compte. Ainsi, par moment, j'observais un manque de sensibilité, surtout dans ma main droite. A d'autres moments, les sensations ressemblaient à une brulure. Un jour, la casserole que je tenais en main est tombée. C'est alors que j'ai fait des examens. Après trois mois, le neurologue pensait à un début de SEP. Cela m'a fait un choc terrible. Je me suis vue en chaise roulante. A partir de ce jour là, je me suis considérée comme une handicapée et je ne voulais pas être un poids pour mon mari car cela allait encore ralentir les aménagements de la nouvelle maison. J'ai même demandé à mon mari d'envisager des modifications afin de permettre l'entrée et les déplacements d'une chaise roulante dans les différentes pièces de la maison. Tout ensuite à été très vite et je me suis retrouvé rapidement en chaise roulante".
De nombreux conflits inattendus de contrainte et de limitation sont parfois vécus au cours d'une vie mais leur durée est heureusement courte et moins aigüe. Les symptômes qui en découlent passent souvent et heureusement inapperçus et l'impact iatrogène du diagnostic ne maintient pas ni n'aggrave les symptômes.
Evolution
L'évolution des symptômes dépendent à la fois du maintient, de la réactivité, de la cessation et du système biologique biphasique.
Pendant la phase de conflit (activation sympathique) les troubles moteurs seront plus facilement observés car plus spectaculaires que les troubles sensitifs. Généralement, les symptômes sensitifs seront une perte plus ou moins importante de la sensibilité (hypoesthésie)et les symptômes moteurs seront une diminution de la réponse musculaire (parésie)ou des paralysies partielles ou complètes.
Dans la phase de solution de conflit (activation parasympatique), les troubles sensitifs sont un excès plus ou moins important de sensibilité (hyperesthésie) et les troubles moteurs sont des douleurs, des tiraillements, des crispations et des spasmes.
Le passage entre les deux phases est critique au niveau du conflit parce que l'oedème cérébral (Foyer de Hamer), créé par la solution du conflit, augmente temporairement les symptômes de la première poussée ou de la récidive et cela risque de plonger le malade, qui ne connaît pas les réactions normales de son organisme, dans l'angoisse et la panique.
Cette réaction d'angoisse replace le patient immédiatement en phase sympaticotonique et la phase de guérison qui était commencée est avortée.
Cela explique pourquoi, avant le diagnostic de SEP -même s'il avait des récidives de son conflit- le patient récupérait assez vite, tandis qu'après le verdict, il observait une lente et inexorable dégradation.
En ce qui concerne les plaques de détérioration révélées par la RMN et qui font si peur aux malades (et aux médecins) car elles montrent bien qu'un processus de destruction est en cours, il s'agit en réalité d'anciens foyers cérébraux inoffensifs en relation avec des conflits secondaires de dévalorisation liés au conflit initial. Il n'y a donc nullement d'inquiétudes à avoir concernant cette mise en évidence par la RMN.
Traitements
La solution du conflit initial et du conflit de diagnostic, l'acceptation et la gestion des symptômes comme étant un processus normal dans la phase de rémission est le traitement le plus important
Quant aux traitements médicaux, ils seront parfois utiles à court terme pour soulager le début d'une poussée. Les corticoïdes sont alors indiqués mais uniquement dans la phase de début de solution de conflit qui correspond au premier stade d'expansion de l'oedème (c'est lui qui provoque les symptômes) cérébral.
En médecine, il n'y a pas de traitement spécifique pour la SEP. Lors des poussées, l'administration de corticoïdes abrège la poussée et permet une récupération plus rapide. Certains médicaments immuno-dépresseurs sont utilisés sans résultat absolument probant et, de plus, ils diminuent les résistances de l'organisme en cas d'infection.
Sont également utilisés les décontracturants, les myorelaxants, les antalgiques, les vitamines du groupe B, la rééducation motrice.
En général, toutes les substances utilisées par le corps pour favoriser les processus de réparation en cours sont à conseiller, par exemple, les vitamines, les minéraux, les oligo-élements, les produits naturels.
La doctoresse Kousmine préconise également l'irrigation colonique. Une information est prévue sur l'irrigation colonique et des liens pointeront vers des sites qui en parlent.